THIERRY TITEUX
« TO BE or NOT TO BE »
Octobre 2018 ; le GIEC publie son cinquième rapport, détaillant les effets désastreux prévisibles d’une augmentation de la température du globe supérieure à 1,5 degré.
Plusieurs organisations telles que Greenpeace, Oxfam, le CNCD, etc. se regroupent au sein du collectif Act for Climate Justice pour dénoncer la passivité des décideurs. Trois manifestations se succèdent, octobre, novembre et décembre …
Le 4 décembre 2018 entre 70 et 80 mille personnes, des plus jeunes aux plus vieux envahissent Bruxelles et réclament des mesures concrètes.
Au soir de la manifestation, tous les politiques parlent alors enfin de climat, d’urgence, de priorité … mais dès le lendemain la Belgique se « distingue » en refusant de signer un accord européen pour augmenter les objectifs environnementaux.
Les étudiants suivent alors l’exemple de la jeune suédoise Greta Thunberg et commencent à défiler tous les jeudis dans les différentes villes du pays.
Février 2019, quatre universités du pays, du Nord et du Sud avancent un texte de loi que les partis verts déposent rapidement au Parlement. Chaque parti est alors obligé de se positionner pour ou contre la fameuse loi Climat et ses objectifs chiffrés.
Avis du conseil d’état, révision de la constitution ou pas, gouvernement minoritaire en affaires courantes, font l’actualité du mois de mars 2019. Pour marquer les esprits avant le vote crucial, la rue de la Loi est envahie et bloquée par les activistes. Le campement sera déplacé place du Trône mais durera jusqu‘au 26 mars, date à laquelle la commission vote pour la révision de la Constitution en vue de la loi Climat.
Victoire de courte durée car deux jours plus tard, la proposition de loi est refusée au Parlement par le vote négatif des trois grands partis flamands.
Les résultats extrêmes et divergents des élections de mai enterrent à nouveau tout espoir de voir le pays prendre les mesures nécessaires pour sauver notre terre et mer.
Mère Terre, franchement, que penses-tu de tout cela ?





